samedi 26 février 2011

Conférence de la Chambre syndicale des producteurs de films

La Chambre syndicale des producteurs de films a pris le temps de digérer les événements de l’avant et de l'après-14 janvier, avant de se prononcer dans une conférence de presse, tenue jeudi dernier, au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica). Les membres de cette chambre syndicale ont été représentés par les producteurs Hassan Daldoul, Nejib Ayed, également secrétaire général du bureau exécutif, Lotfi Layouni et Naoufel Saheb Ettabâa. Ces derniers ont pris, tour à tour, la parole pour expliquer, clarifier et répondre aux questions des journalistes. Ils ont surtout présenté deux documents : un manifeste qui exprime clairement leur position par rapport à ce que peuvent être les acquis de la révolution, ainsi qu’un rapport moral contenant les recommandations de la commission consultative nationale pour la promotion du secteur du cinéma et de l'audiovisuel. Cette commission, lancée en 2010, à l’occasion de l’Année du cinéma tunisien, a justement besoin de connaître le sort de ses recommandations, puisqu’elle a été mise en place par le régime déchu.  
La démarche des producteurs de films n’est pas isolée de celle des réalisateurs et travailleurs de cinéma qui viennent de réorganiser l’Association des cinéastes tunisiens (ACT), grâce à un bureau provisoire élu le 1er févier. La chambre syndicale a, d’ailleurs, dans son manifeste, exprimé son soutien à l’ACT et promis de renforcer sa collaboration avec toutes les associations cinématographiques. Selon ses membres producteurs, leur syndicat n’a pas besoin de restructuration. «Nous avons un bureau qui travaille et dont le mandat n’a pas encore expiré», affirme Nejib Ayed qui informe qu’une assemblée générale élective aura lieu dans les quelques semaines à venir. Le manifeste des producteurs syndicalistes est venu appuyer la révolution, marquer l’appartenance à sa démarche et revendiquer, en tant que citoyens tunisiens, une nouvelle Constitution et une justice sociale plus effective. Ce manifeste stipule également l’urgence d’organiser des élections présidentielles, municipales et parlementaires libres et transparentes, ainsi que la séparation entre les partis politiques et l’Etat. De leur côté, les producteurs promettent, dans le même manifeste, d’agir en faveur de l’assainissement de l’Utica, de faire travailler les jeunes diplômés des écoles de cinéma et d’audiovisuel et d’encourager l’épanouissement du tissu associatif culturel.
Le gros morceau a été accordé à la situation du domaine cinématographique et de l’audiovisuel en Tunisie qui, «sinistré, a besoin d’une nouvelle stratégie de sauvetage et de promotion» , comme le souligne Nejib Ayed qui a lu le manifeste. Dans ce sens, le document appelle à une stratégie nationale, et pour la création et pour l’image, avec de nouveaux moyens de financement. Il va plus loin en demandant aux institutions étatiques de donner un coup de pouce réel à la distribution de la production artistique nationale, en Tunisie et à l’Etranger et insiste sur la valeur spécifique et identitaire des produits culturels, au-delà de leur valeur marchande. «Cela affecte les habitudes et le mode de vie des gens. La culture est le bouclier contre des dérives comme l’extrémisme religieux», ajoute Hassan Daldoul, en expliquant que la Tunisie, culturellement parlant, ne doit plus se contenter de «chanter et danser», mais aussi de «réfléchir». Pour lui, la culture doit se hisser au même niveau d’importance que la question politique, pour que l’on crée et exporte une image forte, dans tous les domaines. «Jusqu-là, ajoute-t-il, aucun politicien n’a évoqué de projets pour la culture». Le ministre de la Culture et l’ensemble du gouvernement provisoire ne se sont pas encore penchés sur la question, selon Nejib Ayed
La revendication d’un cahier des charges pour les télévisions tunisiennes, étatiques et privées, et d’un mécanisme leur permettant d’encourager et de diffuser d’une manière avantageuse la production artistique locale, a permis d’ouvrir la parenthèse sur la situation desdites télévisions. «Elles essayent de faire peau neuve, mais se retrouvent en donneuses de leçons», explique encore Ayed, pour qui la télévision doit exprimer l’opinion publique et non celle de ses employés. «Pour plus de professionnalisme, ajoute-t-il, la production doit être indépendante des structures de ces chaînes».
Le dernier point du manifeste a suscité un vif débat dans la petite salle au premier étage de l’Utica. Il concerne la Société anonyme tunisienne de production et d'expansion cinématographique (Satpec) et plus précisément les laboratoires de cinéma de Gammarth, qui permettaient, autrefois, aux réalisateurs tunisiens la post-production de leurs films aux moindres coûts, avant d’être cédés à la société privée "Quinta Communisations". «Nous n’avons rien contre Tarak Ben Ammar (propriétaire de la société), mais beaucoup de questions se posent autour du contrat signé dans cette affaire. Nous demandons une réouverture de ce dossier, afin que les laboratoires de Gammarth soient de nouveau au service de la production culturelle nationale», affirment les membres de la chambre syndicale des producteurs de films. Hassan Daldoul ajoute que "Quinta communications" a obtenu le marché de la numérisation des archives nationales, alors qu’elle ne bénéficie ni de l’expérience ni de la logistique nécessaires à cette importante action. Le manifeste insiste, d’ailleurs, sur l’importance de la sauvegarde des archives qui ne sont autres qu’un volet de notre mémoire nationale.
Quant au rapport moral de la commission consultative nationale pour la promotion du secteur du cinéma et de l'audiovisuel, il est le résultat d’une centaine de réunions. Le texte se penche sur trois principales questions : l’élaboration d’une stratégie nationale pour le cinéma et l’audiovisuel, un programme de réforme sur le court et le moyen terme et la création du Centre national de cinéma. Le syndicat des producteurs n’est sans doute pas le seul à s’interroger sur le sort et l’aboutissement de tout cet effort. Nous y reviendrons dans un prochain article.
Auteur : Narjès TORCHAN

jeudi 24 février 2011

Appel à aux cinéastes Tunisiens


Le FESTICAB aimerait attirer votre attention sur le Festival International du Cinéma et de l'Audiovisuel du Burundi. Ce festival a été initié par Léonce NGABO, réalisateur burundais du film "Gito l'ingrat" avec l'appui du Ministère de la Culture du Burundi et le soutien d'organismes de coopération bilatérale, particulièrement de la coopération française. Il est ouvert aux films réalisés en entier ou en partie en Afrique, de production ou coproduction africaine.
 
Pour sa troisième édition, le festival propose une programmation internationale avec quatre catégories en compétition:

- Long-métrage de fiction en 35 mm
- Court-métrage de fiction en DVD
- Documentaire en DVD

Je vous envoie en pièce jointe le règlement du festival et le formulaire d'inscription. Pour de plus amples informations vous pouvez visiter le site: 
www.festicab.org
Si vous désirez participer à la compétition du FESTICAB 2010, prière de nous le faire savoir. Nous sommes disponibles pour toute information utile. Si vous êtes prêt à envoyer votre ou vos film(s) avec le formulaire d'inscription dûment rempli, voici l'adresse du FESTICAB:



Natacha SONGORE
Responsable Programmation Internationale
FESTICAB, Bujumbura, BURUNDI
Tél: (257) 78 829 388

natsongore@yahoo.fr 
Adresse :
FESTICAB
BP: 336
Bujumbura
BURUNDI

mardi 22 février 2011

Débat avec l'A.C.T

Le bureau de l'association organise un débat avec les cinéastes et techniciens de l'audiovisuel le jeudi 24 février a 16h a la maison de la culture IBN RACHIK, Avenue de Paris.

jeudi 17 février 2011

APPEL A CANDIDATURE / JEUNES CINEASTES TUNISIENS



 L’association SUD ECRITURE a décidé exceptionnellement de consacrer son prochain atelier à l’accompagnement de jeunes réalisateurs tunisiens pour leur donner l’opportunité d’exprimer à travers un documentaire, leur perception de la révolution du 14 janvier, de ses antécédents et de leur vision de l‘avenir.
L’atelier sera ouvert à 6 auteurs encadrés par un ou deux spécialistes qui les aideront à développer et concrétiser leur projet.
L’atelier SUD ECRITURE se déroulera durant une semaine à Tunis
Les cinéastes intéressés doivent envoyer un conducteur d’une page à : sudecriture.nomadis@planet.tn
Dernier délai de réception des candidatures: 22 Février 2011

pétition du Collectif Indépendant d’Action pour le Cinéma



L’ancien régime a été l’ennemi numéro un des libertés. Parmi tant d’autres, la liberté de création, et en particulier au cinéma, a été mise à sec. Cette mise à sec a opéré tant au niveau créatif qu’au niveau socioprofessionnel des travailleurs du cinéma qui ont été au fil des ans marginalisés, diabolisés, précarisés, censurés, démunis de leurs droits, etc. Le dernier gouvernement du régime déchu « célèbre » l’année 2010 qu’il a proclamé « année de la jeunesse et du cinéma » par une série de mesures régissant le secteur du cinéma et verrouillant encore plus le système inique édifié au fil des ans, spécialement en défaveur des nouveaux venus dans le métier.

A la grande affluence des étudiants sur les écoles et les branches cinématographiques et audiovisuelles, un « cahier des charges » assez souple est instauré pour la création d’une société de production. Mais ces derniers mois, les autorités durcissent la loi qui se transforme en un système « d’agrément » avec des conditions drastiques qui constituent une entrave à la liberté d’entreprendre et au désir des centaines de diplômés en cinéma de créer leur propre structure de production. Ceux-ci sont désormais tributaires de l’arbitraire de l’administration et de la bureaucratie. Ainsi, plusieurs dossiers de demande pour la création de sociétés de productions sont gelés depuis des mois laissant dans l’inactivité ceux qui les ont déposés. 

La loi régulant l’obtention de la Carte Professionnelle date de 1966 et a été amendée la dernière fois en 1983. Au début des années 2000, la Carte Professionnelle a totalement cessé d’être délivrée. Elle refait surface soudainement en 2010. Cette loi est aujourd’hui totalement dépassée par les réalités du cinéma en Tunisie et dans le monde et constitue un frein considérable, pour ne pas dire un frein total, pour les nouveaux venus dans le métier. De plus, la Commission destinée à étudier les demandes des professionnels fonctionne dans un manque de transparence et de justice patents et est seule habilitée à enfreindre ou pas une loi inapplicable en l’espèce.

Non seulement les Cartes Professionnelles sont délivrées de façon arbitraire et hermétique mais de plus, elles deviennent de façon absurde absolument nécessaires pour l’obtention d’une Autorisation de Tournage. Il devient de fait interdit pour quelqu’un qui n’a pas de Carte Professionnelle de faire un film. Ce mécanisme sournois est l’un des plus liberticides que la culture ait connu en Tunisie. Il impose un processus professionnel datant des années soixante et empêche tout simplement les citoyens de filmer, expérimenter, créer, s’exercer, etc.

Ces mesures prises les derniers mois avant la chute de la dictature viennent s’ajouter à nombre de mesures et de mécanismes existant rendant le secteur du cinéma l’un des systèmes les plus verrouillé du pays : inexistence de mécanismes de financement des films sauf les subventions de l’état (ce qui induit une grande perversité du système qui rend ces subventions des moyens de pression et d’uniformisation), une commission de censure qui siège au Ministère de l’Intérieur et non au Ministère de la Culture (ce qui met de facto le cinéma et la création sous la botte de la police), des infractions répétées à certaines lois protégeant en principe le cinéma sans que l’état ne prenne des mesures pour les empêcher ou les punir (comme la loi qui interdit la transformation d’une salle de cinéma en un autre commerce et qui a été bafouée des dizaines de fois).

Nos revendications s’articulent donc essentiellement sur deux aspects fondamentaux : une libération créative et une revalorisation socioprofessionnelle des travailleurs du cinéma en Tunisie.

Les signataires de la présente pétition « Cinéma libre » demandent expressément :

1. Le retour à un cahier des charges souple pour la création d'une société de production.

2. La refonte totale, progressiste et démocratique de la loi concernant la Carte Professionnelle.

3. La séparation entre les Autorisations de Tournage et les Cartes Professionnelles.

4. L’annulation de l’obligation de l’Autorisation de Tournage pour tout tournage effectué par une équipe de moins de quatre personnes ou en intérieur ou sans la fixation de l’appareil de prise de vue sur un trépied (si en extérieur).

5. La réforme du système des subventions et la diversification des moyens de financements des films par la création de législations adéquates (Tax Shelter, Caisses Régionales d’Aides à la Production, etc.).

6. La dissolution de la commission de censure et la création d’un simple comité de classification des films qui dépend uniquement du Ministère de la Culture (en film tout public, film pour public jeune et adulte, film pour public adulte seulement).

7. Le lancement d’un plan d’urgence de sauvetage des salles de cinémas (encouragements législatifs et fiscaux à la réouverture des salles fermées et à la création de nouvelles salles, régularisations des commerces qui se sont installés illégalement dans d’anciennes salles par des mesures de substitutions, etc.).

8. La refonte et la réactivation des mécanismes de Propriétés Intellectuelles et des Droits d’Auteurs.

9. La création d’un système de protection sociale de type « intermittents du spectacle » pour les travailleurs du cinéma et de toutes les autres disciplines artistiques.

10. Le lancement des Etats Généraux du Cinéma. 

Une version papier de la pétition circule sur Tunis et sera déposée
ultérieurement au Ministère de la Culture. Si vous souhaitez signer
aussi la version papier, prière contacter le Collectif Indépendant
d'Action pour le Cinéma en
envoyant un courrier électronique à : collectifcinema@gmail.com (Merci). 

jeudi 10 février 2011

محضر الجلسة العامّة لجمعيّة السينمائيين التّونسيّين

محضر الجلسة العامّة لجمعيّة السينمائيين التّونسيّين المنعقدة
 يوم 8 فيفري 2011 بدار الثّقافة المغاربيّة ابن خلدون
:جدول الأعمال 
النّقاش و تكوين لجان لتطوير الممارسة السّينمائيّة بتونس، و ذلك لتحضير ملفّات تمهيديّة للإعداد لهيكلة قطاع السّينما، و هو ما يطالب به السّينمائيّون وزارة الثّقافة، و الهدف من ذلك النّهوض بالإنتاج السينمائي و السّمعي البصري و تطهير القطاع
و قد حضر السينمائيان المحترمان السيّد حسن دلدول والسيّد أحمد بنّيس و هما من مؤسّسي جمعيّة السنيمائيّن التّونسيّين و قد ذكّرا أنّ الجمعيّة منذ تأسيسها لم تغب يوما عن المشاركة في اللّجان السّاعية إلى تأسيس المركز الوطني للسينما و ذلك للبحث عن إمكانيّات التّمويل الذّاتي للسينما التّونسيّة
و قد طلب بعض التّقنيّون من المكتب الحاليّ للجمعيّة القيام بتحرّكات استعجاليّة للإعداد للجلسة العامّة المقبلة و قد طالبوا  
بتدوين السينمائيين و توزيع بطاقات الانخراط بطريقة ديمقراطيّة -
- بالحرص على تمثيليّة جميع وجهات النّظر داخل اللّجان لكي تعكس تنوّع الممارسات و التيّارات السينمائية و السّمعيّة البصريّة، باعتبار المشهد الجديد للميدان و خاصّة أمام كثرة المعاهد المختصّة في التّكوين السّمعيّ البصريّ
حالات إستعجاليّة
إدانة رفض صحيفة" la presse"    
لمنح حقّ الرّدّ لمجموعة الإئتلاف السّينمائي،إجابة على حوار مع المنتج نجيب عيّاد ولِجمعيّة السّينمائيّين التّونسيين إثرمقال مطوّل للرّئيس المخلوع للجمعيّة علي العبيدي٠
إدانة تخريب شركة texi  للإنتاج من طرف أعوان الأمن
الإهتمام بوضعيّة الزّميل المصوّر السينمائي شمس الدّين الزّغلامي الذّي تمّ الإعتداء عليه من طرف أعوان الأمن خلال تغطيته للمظاهرات
الإقرار برفض جميع أشكال الرّقابة ما عدى منظومة حماية الطّفولة
الإقرار برفض رخصة التّصوير أو اقتصارها على إستغلال الفضاأات العموميّة
فيما يتعلّق باللّجان، فعملها سيتمثّل في التّفكير في امكانيّات ايجاد التّمويل و التّصرّف فيه من خلال هياكل مرنة و سهلة التّعامل، و الدّفاع عن كرامة الفنّييين أصحاب النّشاط الحرّ و الذّين لا يقتاتون إلا من المهنة السنيمائيّة. و هذا خارج الثّلاث لجان المقرّرة: (هياكل اقتصاديّة، تمويل، انتاج، توزيع)
مراجعة التّشريعات و بطاقة الإحتراف و كذلك التّكوين المهني
لجنة لكشف و إدانة التّجاوزات التّي شابت الممارسة السينمائيّة خلال فترة سيطرة حزب التّجمّع الدّستوري الدّيمقراطي على الهياكل
اللّجان المقترحة و التّي وجب تكوينها:
لجنة الإستماع: ضدّ الإقطاع
لجنة الذّاكرة و المحافظة على الأرشيف
لجنة التّفكير في مسألة القطب التّكنولوجي بقمّرت

lettre de Maha khlifa pour Mounir Baaziz président provisoire de l'A.C.T : réponse au collectif

Très cher Mounir !
Je suis extrêmement heureuse que tu me demandes mon avis et le voici avec plaisir :

C'est malheureux de constater que les éternels problèmes constatés hier, reviennent en queue de serpent aujourd'hui : création de boites de production, cartes professionnelle, autorisation de tournage, censure, financements publics ou privées, salles de cinéma.

Je pense que ce collectif essaie de s'autoproclamer comme le nouveau sauveur ou élément pour faire faire bouger la donne cinéma tunisien, cela dit je ne sais pas si le poids d'une pétition pourra changer les problématiques de notre cinéma, étant donné la situation transitoire de notre pays.
Pour la mise en place des états généraux avec des propositions concrètes en attendant la nomination d'un ministre de la culture, c'est un point intéressant !
Voilà mes avis sur les différents points de la pétition que je ne signerai pas personnellement !
Les signataires de la présente pétition « Cinéma libre » demandent expressément :

La refonte totale, progressiste et démocratique de la loi concernant la Carte Professionnelle.
Je ne vois pas l'utilité de revenir sur un système mis en place,  je ne vois pas quelle est la catégorie qui est lésée ou qui reste en marge et qui a encore du mal avec la carte professionnelle !

Le retour à un cahier des charges souple pour la création d'une société de production.
Ceux qui pensent que c'est par la multiplication des boites de production que nous arriverons à dynamiser et valoriser le domaine, se trompent de perspectives.
Il faut amener  les diffuseurs médias à créer des espaces de mise en valeur les courts et les moyens métrages.

séparation entre les Autorisations de Tournage et les Cartes Professionnelles.C'est de la connerie pure et dure !
La loi sur les cartes professionnelles n'est pas dépassée, en France ce système est très bien compris et intégré alors pourquoi le changer.


L’annulation de l’obligation de l’Autorisation de Tournage pour tout tournage effectué par une équipe de moins de quatre personnes ou en intérieur ou sans la fixation de l’appareil de prise de vue sur un trépied (si en extérieur).
Dans tous les pays, une autorisation de tournage est un document qui facilite et qui contrôle,  même pour un reportage TV, il est nécessaire. alors pourquoi la supprimée en Tunisie;

La réforme du système des subventions et la diversification des moyens de financements des films par la création de législations adéquates (Tax Shelter, Caisses Régionales d’Aides à la Production, etc.)
il est temps que les télévisions nationales et privées entame le virage de la co-prod et de la diffusion en d'achat d'oeuvres en long, court programmes .
la mise en place de relation avec les entreprises privées pour soutenir la création avec déduction d'impôts en contrepartie.
L'attribution et le versement d'un pourcentage destiné au financement du cinéma , à travers le billet cinéma
Pour les caisses régionales d'aide à la prod , c'est utopique !!!
Nous ne pouvons pas reproduire le modèle Allemand avec les landers ou le modèle français avec les aide régionale comme la région PACA (provence alpes cotes d'azur ) qui a un budget de plusieurs millions d'euros pour financer des projets culturels sur toute la région avec au moins 2 millions d'habitants.

La dissolution de la commission de censure et la création d’un simple comité de classification des films qui dépend uniquement du Ministère de la Culture (en film tout public, film pour public jeune et adulte, film pour public adulte seulement)
Absolument d'accord,
Plus fondamentalement, c'est le rôle de la culture de devenir le garant pour une vraie liberté de création et d'expression , une culture autonome et indépendante de toutes les manœuvres politicienne ou religieuse pour pouvoir traiter librement de tous les thèmes tabous ( sexe, drogue, virginité, religion, sida, homosexualité etc..

Le lancement d’un plan d’urgence de sauvetage des salles de cinémas (encouragements législatifs et fiscaux à la réouverture des salles fermées et à la création de nouvelles salles, régularisations des commerces qui se sont installés illégalement dans d’anciennes salles par des mesures de substitutions, etc.).
Absolument ! Des salles qui puissent diffuser de la 3D sur toute la république, le support de demain que l'on ne peut déroger.
Lever le voile et le mystère sur le prix d'une place de cinéma.
La refonte et la réactivation des mécanismes de Propriétés Intellectuelles et des Droits d’Auteurs.
Le collectif n'a pas idée sur le nombre d'organisations autonomes qui sont en chargent de suivre et d'exécuter tous ces droits ( SACEM, ADAMI, PROCIREP, ANGOA etc...) tous ces organismes existent parce que les toutes les professions artistiques ont bien compris leur utilité.


La création d’un système de protection sociale de type « intermittents du spectacle » pour les travailleurs du cinéma et de toutes les autres disciplines artistiques.
Là tu es le spécialiste sur la question !

Le lancement des Etats Généraux du Cinéma
ce collectif n'a pas encore la légitimité de lancer les états généraux du cinéma, il semble nous dire à sa manière de vouloir exister et d'intégrer la sphère du cinéma tunisien, je ne connais pas ce collectif qui a l'air d'être très prétentieux !

J'ai vu sur fb, la renaissance du syndicat des techniciens du cinéma, bon courage et tiens moi au courant.
Bisous à toi et à Essia

mercredi 9 février 2011

Procès verbal de l’assemblée générale de l’Association des Cinéastes Tunisiens

Procès verbal de l’assemblée générale de l’Association des Cinéastes Tunisiens
Du 8 février 2011 à la Maison de Culture Maghrébine Ibn khaldoun


Ordre du jour : Discussion et composition de commissions pour la réforme de la pratique cinématographique en Tunisie, en vue de préparer des dossiers préparatoires pour les Etats Généraux du Cinéma que tous les cinéastes demandent au ministère de la culture, le but étant de promouvoir la production cinématographique et audio-visuelle et d’assainir le milieu.

Les cinéastes créateurs de l’ACT (H Daldoul et Ahmed Bennys étaient présents) ont rappelé que depuis sa création, l’ACT n’a de cesse de participer aux commissions qui cherchaient à créer un Centre National du Cinéma  en cherchant les moyens de financer le cinéma par le cinéma.

Dans un souci d’avoir des actions urgentes, quelques techniciens ont rappelé que ce bureau doit mener quelques actions urgentes pour préparer les futures élections :

Répertorier les cinéastes et donner les cartes de membre de manière démocratique
Assurer une diversité des points de vue dans les commissions pour refléter la diversité des pratiques cinématographiques et audio-visuelles, tenant compte du nouveau paysage, suite à la multiplication des Instituts supérieurs spécialisés dans l’audio-visuel.

Urgences : * dénoncer le refus du Journal La Presse de donner un droit de réponse au Collectif (réponse à une interview de Nejib ayed) et à l’ACT (suite à un long article de A Abidi, le président déchu)

  • Dénoncer la mise à sac des locaux de Exit Production par des policiers
  • Se pencher sur la situation du cameraman tabassé par des policiers alors qu’il faisait son travail en couvrant les manifestations
  • Exiger l’arrêt de toute forme de censure (à part les mesures de protection de l’enfance)
  • Exiger la suppression de l’autorisation de tournage  ou la limiter à l’occupation d’espaces publics

Concernant les commissions, il s’agit de réfléchir sur les moyens de trouver des financements, de gérer les fonds par une structure souple, de défendre la dignité des intermittents qui vivent de leur métier… A part les 3 commissions retenues
 (Structure économique : financement, production, distribution)
Revoir la législation, la carte professionnelle et la formation professionnelle
Commission de dénonciation des abus qui ont entaché la pratique du cinéma durant le règne du RCD

Autres commissions proposées et qui devraient se composer :

Commission d’écoute contre l’exclusion
Commission sur la mémoire et sa préservation
Commission de réflexion sur le pôle technologique de Gammarth

-Composition des commissions



ACT –  AG du Mardi 8 Fevrier 2011--------------Composition des commissions
Commission economique : Financement / Production / Distribution / diffusion /
1
Med Ali Okbi
Réalisateur


2
Amine chiboub
Assistant Réalisateur


3
Moslah Kraiem
Réalisateur

moslah@cercina.films.com
4
Amine Dhabaybi
Ing Son


5
Naceur Ben Aissa
Cadreur

Nacer-ben-aissa@hotmail.com
6
Manel Taboubi
ASS Realisation


7
Anis Kahia
Réalisateur


8
Lotfi Ben Yahia
Ensemblier


9
Habib Mestiri
Réalisateur


10
Tarek Dhif
Monteur


11
Med Ali Ben Hamra
Producteur


12
Med Ben Slama
Réalisateur


13
Taoufik Rais
Réalisateur


14
Ali Ben Abdallah
Dir Photo



Commission Carte professionnelle, droits des techniciens & formation professionnelle
1
Bahri Ben Yahmed
Réalisateur


2
Anis Lassoued
Réalisateur


3
Selma Baccar
Réalisatrice


4
Nouri Bouzid
Réalisateur


6
Lotfi Ben Yahia
Ensemblier


7
Besma Ben Younes
Coiffure


8
Moez Labidi
Producteur


9
Wassim Ayachi
technicien


10
Manal Taboubi
Ass Realisation


11
Manel Zekri
Montage


12
Sofiane Adouli
Tech Son


13
Taoufik Ben Ammar
Electricien


14
Ahmed Bennys
Directeur photo

15
Essia Ben jemia
Maquilleuse


5
Hedia Chaabini
Cineaste







Commission de denonciation des abus et de la corruption
1
Ghaouar Ghanem



2
Mounir Baaziz


Mounir_baaziz@yahoo.fr
3
Ali Ben Abdallah



4
Amine Ouertani



5
Tarek Dhif
Monteur

monteur.avid@gmail.com
6
Lotfi B Yahia
Ensemblier

benyahialotfi@yahoo.fr
7
Radhi Trimech
Producteur